Le Point BD #16 : mangas

Le Point BD #16

Bonjour chers tous ! Il y a longtemps que je n’ai pas chroniqué de BD… Pour la simple raison qu’il m’est plus long d’écrire leur chronique que de les lire ! Et puis là, avec ma commande qui arrive, j’ai lu déjà quelques bande-dessinées que j’ai adorées et je me suis remise un peu à la lecture de mangas notamment (surtout que j’ai enfin fait un rayon manga adulte digne de ce nom à la médiathèque !). J’ai repris tranquille avec deux romances terminées en 2 tomes, un shojo et un seinen.


Nos Coeurs figés, Nanora et Yuuki Nishina, série termine en 2 tomes ♥♥

Un jour, tout à coup, le temps s’est arrêté. Sauf pour Koji, un lycéen ordinaire, et pour Tokine, une jeune fille aux yeux couleur ambre. Durant cette parenthèse temporelle qui revient tous les jours, le « Loss time », les deux adolescents apprennent à se connaître et à s’apprivoiser, mais il s’avère que Tokine renferme en elle un lourd secret…

Nos Cœurs figés est un shojo très court, romance en 2 volumes et peu de pages. L’histoire semble déjà vue à la lecture du résumé, avec le temps qui s’arrête juste pour le protagoniste et une jeune fille, et pourtant, ce n’est pas si simple : elle cache un triste secret.

L’histoire est traitée avec beaucoup de douceur et de tendresse pour les héros. Malgré le format court, la mangaka réussit à tout dire, avec seulement trois personnages, sans raccourcis ni longueurs. Le récit n’est pas niais, il est touchant ; et le dénouement est tout à fait émouvant. Et en fait, c’est tout ce que j’ai à dire, parce que c’était juste très bien !

Bref, un joli shojo qui je pense se vendra tout seul ! J’ai adoré.


Amour Placebo, Akane Torikai, série terminée en 2 tomes X

Tamio Satô est un professeur d’art qui peine à trouver un emploi stable. Célibataire et malheureux en amour, il ne correspond pas au modèle de réussite véhiculé par la société. Un soir, réalisant à quel point la solitude commence à lui peser, il décide de s’offrir le service de prostituées pour combler le vide en lui, sans grand succès. Cependant, tout change lorsqu’il rencontre Serika, une jeune femme de la maison close. Au fil des jours, alors qu’une véritable intimité se développe entre eux, Tamio Satô ne risque-t-il pas de se brûler les ailes ?

Bon, autant le dire tout de suite, pour moi c’est un très gros NON. Je n’ai pas aimé ce manga. Et pourtant, je l’avais acheté pour la médiathèque plutôt confiante, appréciant la mangaka qui a notamment créé Le Siège des exilées, que j’avais aimé. J’aime son coup de crayon, son militantisme notamment considérant les droits des femmes. Et là… Pfiou ce que ça m’a gonflée. Alors certes, ce n’est pas une histoire faite pour s’attendrir. Mais moi, j’ai été dégoûtée, en fait. J’ai failli abandonner la lecture au bout de dix pages, vraiment pas persuadée de vouloir tout lire. Et quand j’ai fini par refermer le second tome, j’ai presque regretté de ne pas m’être écoutée.

Pour commencer, je le trouve difficilement lisible. Le texte mélange ce qui se passe dans la tête de Satô et les dialogues, sur les mêmes cases. Pardon mais pour moi ça ne l’a pas fait du tout, c’est quoi cette histoire ? Au final je n’arrivais ni à suivre ses interactions avec les autres personnages, ni à suivre son monologue intérieur. Et puis finalement je me suis fait une raison, parce que ni ce qu’il pense, ni ce qu’il dit, ne m’ont intéressée. Je trouve ce personnage principal absolument détestable. C’est lui qui a failli me faire laisser tomber la lecture du manga. En gros on pourrait le résumer à : bouhou les femmes ne m’aiment pas alors je dois aller en maison close. Bouhou ouais, misérabilisme sexuel, misérabilisme social, je vois bien ce que veut dénoncer Akane Torikai, mais en fait quand tu discutes féminisme de temps en temps avec des gens de tous horizons, tu n’as pas envie de te fader un énième bouhou trop miséreux obligé de payer pour qu’on l’aime.

Et les personnages féminins dans tout ça ? La meilleure amie du protagoniste est sympa. Elle, je m’en serais bien fait une copine. C’est le seul personnage qui vaille le coup. Qu’est-ce qu’elle fait à être amie avec un mec pareil ? Et les filles des maisons closes, absolument pas crédibles, tristes à souhait. Des dialogues sans queue ni tête, avec interruption des réflexions de Satô (pardon mais je m’en fous que tu penses que cette femme a l’air d’une cochonne) qui quand même a des sentiments, non mais oh faut vraiment que je mette ça en rayon ??

Je crois que je ne peux plus lire ce genre de trucs. Mais pour autant, ça ne me manquera pas du tout !


J’ai d’autres mangas et BD qui m’attirent dans ma pile à lire graphique, alors j’espère refaire un point BD très rapidement ! J’ai hâte de fouiller le reste de mes cartons !

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