Shelter, Christophe Carpentier [SP]

814x6vlxwul._sl1500_♠ Titre : Shelter

Auteur : Christophe Carpentier

♠ Éditeur : Au Diable Vauvert

♠ Année de parution : 2024

♠ Nombre de pages : 176

♠ Genre : surprise !

Bonjour ! Après un roman ado et un point BD, je me suis laissée tenter par Shelter, de Christophe Carpentier. Je remercie chaleureusement Babelio et les éditions Au Diable Vauvert pour l’envoi de ce service presse !


La 4ème

Lassés de l’aspect classique du couple, Shelley et Terry partent en quête de l’amour absolu.

Ils mettent alors en place une expérimentation fusionnelle qui les conduira à transformer en totalité leur identité.

Appréciation

A l’ouverture de ce roman, je ne connaissais pas Christophe Carpentier, et je connaissais mal Au diable vauvert (en dehors de leurs belles éditions de Neil Gaiman). J’étais ravie de plonger dans leur univers, ouverte que j’étais à la nouveauté.

Ce livre m’avait fait de l’œil par son résumé : un peu avant le 14 février, je m’étais dit que ce serait une manière un peu rigolote de faire une lecture thématique. Et puis, tout n’a été que surprise, et ne voulant pas vous la gâcher, je vais rester évasive !

Shelter, c’est l’histoire de la rencontre entre Terry et Shelley, deux trentenaires qui en ont marre du couple traditionnel. Shelley prône un engagement absolu, tandis que Terry est persuadé que l’avenir du couple réside dans l’abstinence. A travers une forme très théâtrale, l’auteur déroule son histoire dans le dialogue, entre les deux protagonistes d’abord puis en y ajoutant d’autres personnages ; ce dialogue est enrichi par quelques didascalies (ou en tout cas quelque chose qui s’en rapproche), précisant un contexte, une expression du visage, une action.

J’ai eu une première surprise dès la première page, la forme. Je m’attendais à un roman très introspectif, un peu long, qui s’attarde sur des ressentis ou des remises en question ; j’ai découvert un livre au rythme effréné, enchaînant les idées et les actions, me tenant en haleine jusqu’à la fin. Rien n’est de trop, tout est indispensable, et l’ennui ne s’est pas une fois invité dans ma lecture.

La surprise suivante est l’histoire elle-même. Je ne dévoilerai rien du tout, mais attendez-vous à être secoué.e ! J’ai été plus que baladée par cette quatrième de couv’, ce titre, cette illustration. Je tire un chapeau en-dessous du sol, tout est au millimètre, parfaitement exécuté, tellement malin. La fin ne fait pas exception, elle et d’une intelligence… C’est remarquable !

Et quel humour ! Christophe Carpentier m’a fait rire par bien des manières. Son côté pince-sans-rire, son humour de situation, l’absurde, le noir foncé… L’humour (ou l’ironie) est bien dosé, parfois discret, souvent subtil, toujours bien amené. On y sent toute son appréciation de la société actuelle et de nos -peut-être- dérives.

Je ne sais que dire de plus, à part que je suis encore tombée sur un OLNI. J’admire l’auteur et l’œuvre, j’ai passé un moment incroyable, et s’il n’avait fallu faire la soupe, je l’aurais lu d’une traite ! Un grand oui !

Aussitôt reçu, aussitôt lu et aussitôt chroniqué, je crois que c’est la première fois que je suis aussi rapide.. Mais en fin de compte, ça n’a pas été difficile du tout !

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